IRM multiparamétrique dans le cancer de la prostate

Cet article détaillé le protocole d’exploration de la prostate par IRM multiparamétrique. Les protocoles d’imagerie à 1,5 ou 3T combinent l’imagerie morphologique en T2 à des séquences fonctionnelles (imagerie de perfusion, imagerie de diffusion, spectroscopie),en utilisant des antennes pelviennes en réseau phase de haute résolution. Classiquement oriente vers la recherche d’une extension extraprostatique, cet examen a une place au moment du diagnostic, de la planification thérapeutique (cartographie intraprostatique), et pour le suivi des patients après traitement.

 

Cystocèle et troubles mictionnels

Le prolapsus urogénital est défini par toute saillie permanente ou à l’effort dans la lumière vaginale de tout ou partie des parois vaginales. Il s’agit d’une entité anatomo-clinique correspondant à la défaillance des systèmes de soutènement et de suspension des organes pelviens des femmes, qui font issue à travers l’orifice vulvo-vaginal. Les troubles de la statique pelvienne toucheraient 5 à 10 % de la population féminine et ils représentent tous les désordres fonctionnels et/ou anatomiques, urinaires, gynécologiques ou digestifs. La cystocèle est définie par la bascule de la paroi antérieure du vagin au-delà des reliquats hyménaux. Elle peut être associée à des troubles urinaires ou d’autres désordres pelviens. La corrélation entre la symptomatologie fonctionnelle de la patiente et les constatations anatomiques est importante. Celle-ci se fait par l’appréciation de la gêne ressentie. La cystocèle se manifeste par une multitude de signes cliniques d’ordre obstructifs et irritatifs. L’incontinence urinaire est le signe dominant. Ceci est dûà l’association fréquente de la cystocèle et d’une faiblesse du support urétral. L’analyse de notre série vient confirmer le résultat de la théorie, avec une prédominance des cystocèle les de haut grade, et que les signes urinaires en fréquence sont la dysurie, l’incontinence urinaire d’effort puis l’urgenturie. Plusieurs études ont montré la prédominance des signes obstructifs, ainsi que l’impériosité dans les formes de haut grade. Elle a montréégalement que l’incontinence urinaire était plus fréquente dans les formes de cystocèle de grade 1 et 2

 

L’incontinence urinaireen Algérie

L’incontinence urinaire chez la femme est une affection fréquente, entrainant un retentissement sur la qualité de vie, La prévalence augmente avec l’âge, le but de cette étude est d’évaluer la prévalence de cette affection chez la femme algerienne. Matériels et méthodes : 634 femmes de 18 à 61 ans travaillant au CHU Bab El Oued ont répondu à un questionnaire sur l’incontinence urinaire. Résultats : L’âge médian est de 41ans, 20.9 % des femmes ont déclaré avoir une incontinence urinaire, dans 53.5 % l’incontinence est d’effort, 32.6 % urgenturies et 14 % d’incontinence urinaire mixte, l’indice de masse corporelle médian est de 27, avec une parité médiane de 3, seules 7 % ont consulté. La qualité de vie est jugée moyenne dans 75 % des cas. Conclusions : L’incontinence urinaire en Algérie est sous-évaluée, elle constitue une affection taboue, peu de femmes consultent. Un travail de sensibilisation, d’information est nécessaire

 

Traitement des lithiases urétérales par urétéroscopie semi-rigide

Objectif : Présenter et analyser les résultats obtenus par l’URS semi-rigide dans le traitement des calculs urétéraux dans notre service d’urologie a l’EHU Oran.Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude mono centrique rétrospective sur une période de 05 ans (janvier 2013 a décembre 2017), portant sur 352 patients présentant des lithiases urétérales traitées par URS. Les dossiers des patients ont été récupérés et une fiche a étéétablie afin de recueillir les données épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives de l’URS. Tous les patients ont été revus a 1, 3, 6 mois avec un bilan biologique et radiologique pour évaluer le taux de SF1 et éventuelles complications. Résultats : Le nombre des patients : 352 malades 61% d’hommes contre 39 % de femmes. L’âge moyen est de 46 ans (06-83 ans). 04 enfants (08-15 ans), URS bilatérale en un seul temps 6 cas sur 12. La fragmentation était complète dans 80,84 % ; 65,65 % pour les localisations lombaires ; 85,55 % pour les localisations iliaques ; 91,24 % pour les localisations pelviennes. La moyenne du temps opératoire était de 65 mn, le séjour hospitalier 1,8j. Conclusion : l’urétéroscopie semi-rigide reste le pilier de la prise en charge des calculs urétéraux, c’est une technique à la fois attractive et reproductible. Vu sa faible morbidité et son efficacité, ses indications se sont élargies au patient à haut risque : enfants, URS bilatérale, patients sous anticoagulants. Il reste à définir peut-être dans l’avenir des nomogrammes standardises pour optimiser les résultats de l’URS dans le traitement des calculs urétéraux lombaires et multiples.

 

Urétéroscopie souple et traitementmini et micro percutané

Objectifs : Comparer rétrospectivement l’efficacité, la morbidité de l’urétéroscopie souple et du traitement percutané (mini NLPC, micro NLPC) pour le traitement des lithiases pyéliques de moins de 02 cm. Patients et méthodes : Entre Janvier 2017 et Juin 2018, 91 patients présentant des lithiases pyéliques de moins de 02 cm ont été opérés, 67 patients par urétéroscopie souple avec fragmentation laser et 24 par abord percutané avec fragmentation laser (21 mini NLPC et 03 micro NLPC). Résultats : En terme d’âge, pour le groupe urétéroscopie souple, l’âge moyen était de 52,8 ans avec des extrêmes allant de 19 à 77 ans, pour le groupe traitement percutané l’âge moyen était de 48,6 ans avec des extrêmes allant de 03 ans a 71 ans. La taille moyenne des lithiases pour le groupe urétérostomie souple était de 16mm avec des extrêmes allant de 08 à 20mm, pour le groupe traitement percutané, la taille moyenne était de 15,8 avec des extrêmes allant de 10 à 20mm. La densité a également étéévaluée, la moyenne était de 1100 UH dans le groupe urétéroscopie souple et 1.250 dans le groupe traitement percutané. La durée moyenne de l’intervention était de 68 minutes dans le groupe urétéroscopie souple et de 84 minutes dans le groupe traitement percutané. Tous les patients traités par urétéroscopie souple avec fragmentation laser ont eu un drainage urétéral pendant 24 heures, les patients traités par abord percutané ont eu une dérivation par néphrotomie percutanée sauf les patients traités par abord micropercutané (pas de dérivation). La réussite de la procédure était conditionnée par l’absence de fragments résiduels sur l’ASP réaliséà 30 jours postopératoire, le taux de succès était de 80,5% pour les patients traités par urétéroscopie souple et de 88,2% pour les patients traités par abord percutané. Conclusion : L’urétéroscopie souple et l’abord percutané dans le traitement de la lithiase rénale restent deux techniques élégantes et efficaces dans le traitement de la lithiase pyéliques.

Apport de la Néphrolithotomie Percutanée (NLPC)

En monothérapie ou associée à la Lithotritie Extracorporelle (LEC)dans le Traitement du Calcul Coralliforme.

L’arsenal thérapeutique de la lithiase rénale s’est enrichi pendant ces dernières années par l’apport de nouvelles techniques mini-invasives, qui ont considérablement réduit les indications de la chirurgie ouverte dans le traitement du calcul rénal coralliforme. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer de façon prospective les résultats en termes d’efficacité et de morbidité, de la chirurgie percutanée (NLPC) en monothérapie ou associée à la lithotritie extracorporelle (LEC) dans le traitement de la lithiase coralliforme. Et justifier sa place par rapport à la chirurgie conventionnelle.

 

Pyélonéphrites aiguës

La pyélonéphrite aigue (PNA) est une infection bactérienne des voies urinaires hautes et du parenchyme rénal. Elle représente un motif très fréquent de consultation et de prescription medicale. Elle touche principalement la femme. La contamination se fait essentiellement par voie urinaire ascendante et rétrograde à partir des flores digestives, génitales et cutanées, expliquant que les germes les plus fréquemment rencontres soient des bacilles Gram négatif (BGN) type entérobactéries, Escherichia coli en tête. L’écologiebactérienne est marquée par l’émergence de bactériesmultirésistantes, notamment les entérobactériessécrétrices de bétalactamases à spectre étendu. Le diagnostic repose sur l’association variable de fièvreaccompagnée de frissons, de lombalgie, et de signes urinaires : brulures mictionnelles, pollakiurie. La réalisation d’une bandelette urinaire recherchant la présence de nitrites et/ou de leucocytes est un très bon examen d’orientation en cas de suspicion clinique. L’examen cytobactériologique de l’urine (ECBU) est le seul examen biologiquerecommande devant un tableau de pyélonéphrite aigue simple sans signes de gravite. La prise en charge dépend de l’existence de signes de gravite ou de complications associées. Le traitement est le plus souvent ambulatoire base sur les quinolones àpénétration tissulaire par voie orale ou les céphalosporines de troisièmegénération, àdébuter d’emblée, initialement probabiliste puis secondairement adaptée a l’antibiogramme. La pyélonéphrite obstructive sur calcul enclave dans les voies urinaires constitue une urgence urologique.

 

Cystites de la femme

Les infections du tractus urinaire sont les plus fréquentes des infections féminines. La majorité d’entre elles est représentée par la cystite dont la forme la plus courante est la cystite aigue bactérienne simple. La prise en charge repose sur une antibiothérapie, les traitements complémentaires et de nombreux conseils hygiéno-diététiques qui permettent également de prévenir les récidives. L’objectif de ce travail est de proposer, à partir de données réactualisées, une prise en charge optimale des cystites, dans le contexte de modification de la résistance aux antibiotiques